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Nos coups de cœur du Festival d'Arles 2022

Dernière mise à jour : 7 août 2022


 

Vous pouvez retrouver du 4 juillet au 25 septembre 2022 la 53e édition des Rencontres d’Arles. Une belle programmation concoctée par Christoph Wiesner, directeur pour la seconde année du prestigieux festival dédié au 8e art. Féminisme, revendications écologiques… Si vous planifiez un passage au cœur de la cité arlésienne, nous vous partageons nos coups de cœur !






DANIEL JACK LYONS

COMME UNE RIVIÈRE


Comme une rivière est le résultat d’une invitation à rejoindre une Maison de la Jeunesse au Brésil, au cœur de la forêt amazonienne.

Sur place, il rencontre des jeunes queer et trans partagé·e·s entre espoirs et désillusions, corseté·e·s par les traditions et les héritages, qui peinent à affirmer leurs différences au sein de leur communauté.

Daniel Jack Lyons propose de réaliser leurs portraits, en laissant ses modèles choisir le lieu de la séance, les tenues, et les poses, de sorte qu’ils construisent ensemble les images.

Lui-même membre de la communauté LGBT, le photographe crée un espace sécurisant, ouvrant le champ des possibles quant à la représentation de soi.


© DANIEL JACK LYONS


 

MITCH EPSTEIN

In India, 1978-1989


Entre 1978 et 1989, Mitch Epstein a effectué huit voyages en Inde et pris des milliers de photographies.


Il en résulte un vaste corpus où s’exprime de manière singulière le double point de vue de l’auteur sur une culture particulièrement complexe : pour son travail, il l’appréhende de l’extérieur, et pourtant ses liens familiaux lui permettent de la vivre de l’intérieur.

Les images, dont beaucoup sont exposées ici pour la première fois, montrent un vaste ensemble de « sous-cultures » qu’Epstein a pu pénétrer, marquant son expérience approfondie et prolongée de l’Inde, où des mondes distincts convergent.





© MITCH EPSTEIN



 

DOCUMENTS IMAGINÉS

Exposition collective


Le champ d’expression de la photographie dépasse souvent le monde tel qu’on le voit. Les images échappant à une indexicalité au « réel » oscillent alors entre fait et fiction pour re-présenter un moment hyperréaliste, abstrait, imaginaire ou même profondément social et politique.

Elles proposent une forme nouvelle, et possiblement une réflexivité plus durable.

Les artistes, ici, en contrôlant chaque élément du cadre, prédéterminent l’image.

En recréant de mémoire des moments vécus, en construisant des décors élaborés, en se mettant en scène, ou en se racontant, ils abordent des questions et des préoccupations très actuelles.

L’exposition présente les travaux contemporains d’artistes qui perpétuent ces pratiques en Asie du Sud et aux alentours.


On peut retrouver ici les photographies de Dia Mehhta Bhupal, Sukanya Ghosh, Munem Wasif, Prajakta Potnis et Bani Abidi.



© Dia Mehhta Bhupal, Sukanya Ghosh, Munem Wasif, Prajakta Potnis et Bani Abidi





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